Crise à la Ligue de boxe de l’Estuaire : « Rien dans leur démarche, n’est statutaire », dixit Pamphile Mabicka
A la suite de la sortie d’un collectif de clubs de boxe de l’Estuaire, la rédaction de Sport241 s’est rapprochée de Gabin Pamphile Mabicka, le président de la ligue de l’Estuaire qui donne sa lecture de la réunion de Ntoum.
Sport241 : Bonjour, Monsieur Gabin Pamphile Mabicka, reconnaissez-vous les clubs de la réunion du 9 mai dite de Ntoum ?
Gabin Pamphile Mabicka : En ma qualité de président de la Ligue de boxe de l’Estuaire, oui je reconnais, se sont bel et bien des clubs exerçant dans ma juridiction de compétence. Mais je tiens à souligner que la ligue que je préside compte 15 clubs.
Que dites-vous sur les griefs portés à votre encontre ?
En vérité, il n’y aucun réel motif à mon endroit, car ces mêmes clubs ont participé aux compétitions que nous avons organisées (moi et mon bureau). Et donc je n’ai vraiment rien à dire.
Seulement les textes de la ligue sont bel et bien clairs sur la situation de l’intérim dont ils mettent en avant curieusement aujourd’hui. En effet, à la suite de l’élection d’Olivier Moussavou à la tête de la fédération gabonaise de boxe, les textes m’obligeaient de prendre les commandes du bateau jusqu’à la prochaine élection.
Ce qu’il faut savoir, c’est que ma présence et mon vote à l’élection de Bonaventure Nzigou Manfoumbi comme du nouveau président fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe) dérange ce groupuscule de dirigeants orchestré par un certain Engandja et consorts.
Qu’est-ce que vous préconisez face à cette situation quand même interpellatrice ?
Rien dans la démarche du pseudo collectif des 9 clubs n’est pas conforme aux exigences juridico-administratives. En français simple, rien n’est statuaire dans leur démarche.
Seule une assemblée générale régulièrement convoquée par mes soins (le président) et conforme aux textes en vigueur peut valablement délibérer donc allez comprendre. Et je crois qu’en lisant certains de vos confrères, la DPSE a dû le leur dire.
Un mot de fin ?
Merci de votre réaction de tenter à équilibrer ce que nous pouvons appeler « le feuilleton de Ntoum » mais je tiens à indiquer à tout un chacun que les intimidations ne me feront pas reculer pour aider le noble art à renaitre.
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